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Peu avant l'ouverture de l'École no 9 en janvier 1941, le Conseil de ville a discuté de la question de logement. Le Summerside Journal a écrit qu'à la réunion du 30 décembre 1940 « il avait été pressenti que les familles résidant dans la ville qui ont des logements disponibles devraient considérer de prendre ces gens comme pensionnaires. Cela, a-t-il été remarqué, se fait dans plusieurs autres centres dans les Maritimes et nous espérons sincèrement que tous les citoyens qui le peuvent, pourront aider dans la situation.» (trad. lib.) Comme résultat, les citoyens ont commencé à louer des chambres et quelques-uns ont effectué des rénovations pour aménager de petits appartements pour des familles et des couples. La plupart des hommes célibataires ont vécu dans des baraques à la Station mais quelques-uns ont cherché des chambres en ville où l'accès au service d'autobus Airways Bus rendait possible de voyager dans les deux sens.

Après l'installation de l'ÉRG no 1 en juillet 1942, la population de l'aéroport a envahi le marché du logement de la Station et plusieurs aviateurs ont dû trouver de l'hébergement dans Summerside ou dans les communautés environnantes. Dans un éditorial du Journal intitulé «Local Housing Problem» il a été souligné que la situation était difficile. «Il n'y a pas une journée où les aviateurs et leurs femmes qui arrivent ont des ennuis à trouver du logement et doivent dépenser beaucoup d'énergie et de frais pour trouver une demeure appropriée.» (trad. lib.) Les hôtels et les maisons de pension ont été remplis, donc, davantage de citoyens ont été incités d'ouvrir leurs résidences pour aider à améliorer les conditions actuelles de logement et ainsi, obtenir quelques revenus en retour.

Le 17 décembre 1942, le Journal écrivait «Même si un plus grand nombre d'officiers et du personnel de d'autres grades et leurs familles sont des résidants de Summerside depuis un an s'ajoutant ainsi à notre population, ils participent aussi concrètement à la mise en commun des intérêts et à la compréhension entre notre population civile et le personnel de l'aéroport. Ceci est une condition des plus avantageuses et, de plusieurs façons, est bénéfique à l'esprit de compréhension et de bienveillance qui est si désirable.»

Une des résidences disponibles aux aviateurs était celle des soeurs Wanda et Dorothy Wyatt, située au 85, rue Spring. Elles se sont liées d'amitié avec deux de leurs pensionnaires pour de nombreuses années. La maison spacieuse Lefurgey, située à côté de cette demeure, est également devenue une résidence pour des aviateurs. Il y avait un grand appartement au troisième étage et un plus petit sur le deuxième étage. Le salon, situé au premier niveau, est devenu le logement pour deux aviateurs célibataires et la salle à manger, un appartement à une pièce servait pour un couple marié. Les couples et les aviateurs célibataires allaient et sortaient selon leur formation ou leur emploi. Une famille est demeurée dans la résidence pendant trois ans.



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