Bienvenue à ce site web qui retrace la façon dont une communauté canadienne a accueilli le personnel des Forces aériennes d'un camp d'entraînement voisin lors de la Deuxième Guerre mondiale.
Summerside est une petite communauté de la côte sud de l'Île-du-Prince-Édouard. En 1939, au début de la Deuxième Guerre mondiale, elle comptait 5 000 habitants, tous fiers de leur communauté et de leur capacité à venir à bout des obstacles et des difficultés. Plusieurs hommes de la région se sont presque immédiatement enrôlés dans l'armée, ce qui a contribué à renforcer la réputation de patriotisme qui avait été établie lors de la Première Guerre mondiale. Les citoyens restés derrière se sont aussi ralliés pour appuyer l'effort de guerre.
En 1940, Summerside a appris que le Plan d'entraînement aérien du Commonwealth britannique (PEACB) allait comprendre une école qui serait bâtie sur des terres agricoles au nord de St. Eleanors, en périphérie de la communauté. Presque tous se sont réjouis de la nouvelle. On anticipait bien sûr les retombées économiques reliées à l'école de pilotage des Forces aériennes sur la région, mais l'on souhaitait aussi contribuer à la campagne militaire européenne en procurant un endroit sûr où pourraient s'entraîner les futurs pilotes.
Ces années de guerre représentent aujourd'hui une époque excitante, mais dure pour Summerside. Des militaires des quatre coins du Commonwealth débarquaient dans la communauté, qui devait les accueillir et les divertir. Mais la bonne humeur qui régnait grâce aux soirées, à la musique et aux différents loisirs était souvent brisée par les nouvelles tant redoutées de la mort d'un parent ou d'un ami.
L'histoire des relations entre le personnel des Forces aériennes et les résidents de Summerside est unique et, en même temps, semblable à celle de toutes ces communautés qui ont été visées par le PEACB. Les citoyens ont répondu à l'appel par l'entremise de leur communauté et de clubs de services, mais surtout, en tant qu'individus.
Nous remercions le ministère du Patrimoine canadien pour le soutien financier qu'il nous a accordé par l'intermédiaire du programme Culture canadienne en ligne, des Archives nationales du Canada et du Conseil canadien des archives.