En général, l'atmosphère suite à la présence de la FARC était aussi positive et heureuse que possible considérant le contexte de la Guerre mondiale. Cependant, comme dans toutes choses, il y avait quelques points négatifs.
Certains propriétaires des terres cultivées qui ont été confisquées à St. Eleanors nord ont perdu leurs champs productifs ainsi que leur sens d'appartenance à leur demeure. Pour ceux qui sont restés dans le voisinage, ils ont dû supporter le bourdonnement presque constant d'avions au-dessus de leur tête.
Un autre premier point négatif a été exprimé dans un éditorial du Summerside Journal le 21 août 1940. Une référence a été faite à la nouvelle construction à St. Eleanors nord causant un trafic constant. Les camions de travail passent par la ville tout près de l'hôpital du comté de Prince et, avec leur bruit, ont ajouté au fait de roder la nuit régulièrement dans leurs voitures et, en effet, cette situation doit être désastreuse pour les patients ayant un grand besoin de toute la tranquillité possible et les plaintes qui ont été acheminées au bureau quant à ce vacarme énervant sont entièrement justifiées. (trad. lib.)
Une fois que la Station a été ouverte il y a eu un autre problème, celui-ci lié aux avions. Parfois, des pilotes sur exubérants ont piqué trop près du sol. Au début du mois d'avril 1941, des avis ont été publiés dans les journaux conseillant aux citoyens de l'Î.-P.-É. de rapporter tout vol d'avion trop bas. Les appels téléphoniques donnant les détails de la localité et le type d'avion devaient être acheminés à l'École no 9 de Summerside ou à l'École de RG no 31 à Charlottetown.
Le vol d'avion trop bas était irritant pour les fermiers de renards de la région. Le bruit élevé des avions s'approchant des pistes de décollage et d'atterrissage était perturbateur aux renardes ayant des portées.
Plusieurs citoyens avaient des inquiétudes d'accidents potentiels. Au début de l'année 1941, deux compagnies d'assurance de l'Île ont fait de la publicité pour offrir une protection aux gens si un avion frappait leur maison.
Un courant négatif a passé concernant l'hébergement. Tandis que la plupart des pensionnaires et des locataires ont été satisfaits de leurs installations d'hébergement, quelques aviateurs ont estimé que le loyer était trop élevé. En mai 1941, le Journal a rapporté, Par exemple, une dame de Toronto a écrit aux autorités exposant que son fils, qui obtient 1,30 $ par jour, était obligé de payer 28,00 $ par mois pour seulement une chambre dans une petite maison. (trad. lib.) Les couples mariés qui ont cherché de l'hébergement dans la ville pendant une crise du logement en 1943 ont souvent dû se contenter d'appartements à une pièce.
L'hospitalité n'était pas toujours à la hauteur. Lorsque la Garde des vétérans a quitté la ville Summerside en août 1941, ils se sont plaints qu'ils n'aient pas été les bienvenus autant qu'un jeu de cartes. Un autre groupe qui est parti le même été sans avoir ressenti le sens de l'accueil était une classe de stagiaires. À la réunion des hommes du Y tenue en septembre, «Il a été exposé que dans la dernière classe de gradués, il y avait un nombre d'étudiants de l'Angleterre qui, pendant leur séjour de six semaines, avaient reçu très peu ou aucune marque d'hospitalité. (trad. lib.) Cette situation a été vraisemblablement rectifiée lorsque, à la même réunion, un comité a été formé pour dresser une liste de ces hommes et entrer en contact avec les citoyens qui voudraient leur tendre amicalement la main. (trad. lib.)
Les vies sentimentales entre des aviateurs et des femmes civiles finissaient parfois sur une note malheureuse. Il a été rapporté que des membres de l'Armée de l'air, ayant des femmes dans leurs villes natales, fréquentaient des filles locales. Dans au moins un cas, une jeune mariée potentielle, à quelques jours de son mariage, a appris que son fiancé était déjà marié. La possibilité de rupture avec un coeur brisé était complémentaire à celle du risque de mettre au monde un bébé non planifié.
Quelques problèmes sociaux ont augmenté avec la proximité de tant de personnel militaire qui est entré en ville pour remplir leur temps libre. Les bootleggers menaient des affaires prospères et quelques notes ont été publiées dans le journal sur des aviateurs qui ont été condamnés pour des infractions mineures. Les bagarres dans les salles de danse n'étaient pas rares. Parfois c'était l'Armée de l'air contre des membres de l'Armée et d'autres fois, le personnel militaire se bagarrait avec des civils. En 1945, le Journal commentait, L'anarchie semble être en hausse» et a publié un article court sur les bagarres.